« Depuis une dizaine de jours, on voit les différents partis se lancer la balle de part et d’autre de l’Assemblée nationale. Tout le monde a joué dans cette entente. Les péquistes et les libéraux en ont chacun renégocié des bouts et maintenant, ce sont les caquistes qui sont en position d’avoir leur mot à dire. Une analyse studieuse et publique de l’entente, qui déboucherait sur une réelle écoute des intervenants régionaux, permettrait un regard plus objectif sur le débat », croit le président du Syndicat des travailleurs de l’aluminium d’Alma, Sylvain Maltais.
Rappelons que Rio Tinto a suspendu ses projets d’investissement dans une usine de billettes à Alma et dans de nouvelles cuves AP-60 à Arvida à la mi-octobre dernier. Les travailleurs avaient pourtant accepté de négocier à l’avance leur contrat de travail afin d’assurer la paix industrielle et de paver la voie aux investissements.
Les Métallos s’inquiètent de voir la multinationale Rio Tinto se désengager systématiquement de ses usines québécoises. « Les parlementaires peuvent apporter un éclairage important sur le contrat social qui devrait lier l’État et une multinationale comme Rio Tinto. Est-ce que les Québécois en ont pour leur argent ? Lorsque Rio Tinto remet systématiquement en question sa part du contrat, il y a lieu de discuter du contrat social dans un exercice transparent », fait valoir le représentant du Syndicat des Métallos au Saguenay ̶ Lac-Saint-Jean, Alexandre Fréchette.
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