Un dépôt élagué pour avancer
Éric Cyr, président de la FPPC-CSQ, mentionne que, « faisant face à différentes tentatives de récupération patronales et à des offres salariales qui ignorent l’augmentation importante du coût de la vie, la récente rencontre des personnes déléguées en conseil fédéral se voulait un exercice de priorisation de nos demandes syndicales dans une négociation qui, pour le moment, ne répond pas du tout aux attentes légitimes de nos membres et aux besoins de la main-d’œuvre professionnelle des cégeps ».
Le nouveau dépôt élagué contient en effet un nombre limité de demandes et est le résultat de choix difficiles faits au moment où les cégeps peinent à attirer des candidats pour les divers postes de personnel professionnel. « Nous avons répondu à l’appel de la partie patronale et avons donc identifié les demandes qui sont prioritaires pour nos membres afin de donner aux emplois de personnel professionnel de cégeps des caractéristiques qui aideront à attirer et à retenir dans les cégeps du personnel qualifié. Nous attendons maintenant de nos vis-à-vis une réponse positive et concrète à ces mouvements importants de notre part », mentionne Éric Cyr.
Un vote de grève historique à la FPPC-CSQ
Avec un important taux de participation d’environ 70 % des membres des 38 syndicats affiliés et avec un appui voté à plus de 90 % en faveur d’un mandat de grève allant jusqu’à une grève générale illimitée, la FPPC-CSQ participera à la première journée de grève en Front commun, le 6 novembre prochain, avec un débrayage de minuit à midi.
« Le 6 novembre prochain, le personnel professionnel des cégeps préférerait travailler à la réussite des étudiantes et étudiants et travailler à la qualité du réseau des cégeps et des programmes, mais les membres méritent et demandent des conditions de travail modernes et compétitives dans le marché de l’emploi. Les membres veulent des conditions de travail qui permettront de diminuer le taux de roulement du personnel, qui entraîne notamment une constante perte d’expertise dans les cégeps. En fait, la situation actuelle est telle que, par leurs revendications, les membres sont convaincus de défendre tout autant leurs conditions de travail que l’avenir de la qualité des services professionnels et des programmes d’études offerts à la population québécoise », de conclure M. Cyr.
Un message, un commentaire ?