« Depuis le début de la négociation sur les clauses salariales, l’employeur demeure enfermé dans son cadre financier de 2 %, alors qu’il a grandement profité de la pandémie. Les 680 travailleuses et travailleurs qui ont été jetés à la rue depuis un mois méritent plus de considération », lance Audrey Benoit, présidente du Syndicat des travailleurs et travailleuses de l’entrepôt Pharmacie Jean Coutu-CSN. Cette dernière estime qu’il n’y a aucune raison pour que les employé-es du centre de distribution de Varennes soient moins bien traités que les autres employé-es d’entrepôts de Metro. La marge bénéficiaire sur les médicaments est d’ailleurs importante.
Au surplus, l’employeur a refusé presque toutes les propositions à incidence financière (régime de retraite, vacances, congés mobiles, heures supplémentaires, primes).
« Nous avons fait des compromis importants à la table de négociation et les chiffres rapportés par l’employeur le 13 octobre ne représentent pas l’état actuel de la négociation. Il faut maintenant que l’employeur fasse un bout de chemin. Le Groupe Jean Coutu et Metro ont la capacité de faire une meilleure offre tout en continuant à réaliser des profits », ajoute Audrey Benoit.
Manifestation aujourd’hui
Une manifestation se tiendra aujourd’hui devant huit pharmacies Jean Coutu de Laval et de Montréal pour continuer de sensibiliser la population à l’instablité de l’approvisionnement généré par le lock-out. Les médias sont conviés devant la succursale située au 1221 Fleury Est à Montréal. La manifestation se tiendra de 11 h à 13 h et la présidente du syndicat ainsi que plusieurs travailleuses et travailleurs seront sur place.
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