Turbulences sociales
Le sexisme persistant et la montée du racisme et de l’intolérance contribuent énormément à l’augmentation des clivages sociaux. À cela s’ajoutent des manifestations du dérèglement climatique qui touchent et toucheront de façon disproportionnée les personnes les plus vulnérables de la société. De nombreux groupes sociaux s’inquiètent de la dégradation de la qualité de vie en général et rappellent que la justice sociale doit être au cœur des préoccupations. « Turbulences sociales, c’est une réappropriation collective et communautaire d’une voix publique pour réaffirmer notre droit de manifester, pour se solidariser, pour apprendre et pour faire connaître nos luttes et nos revendications pour une société plus juste, plus équitable où les droits de toutes les personnes qui forment notre communauté sont pleinement respectés », explique Jonathan Carmichael, porte-parole de l’évènement.
L’éducation populaire autonome, un moyen de reprendre du pouvoir sur nos vies
L’éducation populaire, c’est au cœur de l’action des groupes membres du RÉPAC 03-12. L’approche repose sur l’idée qu’il est possible, en tant que collectivité, d’agir sur notre milieu, de changer les choses, d’améliorer notre sort. « Au RÉPAC, on croit que tout changement doit partir des gens eux-mêmes, c’est pour ça qu’on tente toujours de ramener les enjeux sociaux ou environnementaux dans la rue, proche du quotidien des gens. Dans le fond, Turbulences sociales c’est une forme de réappropriation de l’espace commun, un espace pour discuter, pour apprendre comment vit l’autre, un espace pour briser l’isolement et reprendre du pouvoir sur les enjeux qui nous touchent », a déclaré Naélie Bouchard-Sylvain, porte-parole du RÉPAC.
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