« Nos négociations piétinent inutilement du fait que nous attendons toujours que le Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) donne des mandats sur les clauses à incidences salariales à la Société des traversiers du Québec (STQ), précise Patrick Saint-Laurent, porte-parole des trois syndicats. Nous serons donc en grève durant les périodes suivantes : pour la traverse de Québec-Lévis, il y aura grève du 5 au 15 juillet alors que pour celle de Matane-Baie-Comeau-Godbout, les dates sont du 22 au 26 juillet pour les salarié-es à terre, puis du 29 juillet au 2 août pour celles et ceux sur le navire. »
« L’employeur est récemment arrivé à la table de négociation avec de nouvelles demandes complètement farfelues qui émanent du SCT. Pour nous, ces demandes nous éloignent d’un règlement que nous espérons rapide. Après avoir réglé avec la majeure partie des salarié-es de l’État, il serait temps que le Secrétariat du Conseil du trésor donne des mandats clairs à la STQ et à son équipe de négociateurs pour en arriver à une entente dès que possible », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP-CSN.
« Sans convention collective depuis le 1er avril 2023, les membres sont plus que jamais mobilisés et déterminés. Avec le Festival d’été de Québec et les vacances qui arrivent à grands pas, un moment de l’année où l’achalandage est très élevé sur les navires, le gouvernement a intérêt à redoubler d’ardeur pour régler cette négociation, à défaut de quoi les traversiers resteront aux quais », poursuit Pierre Émond, vice-président du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches-CSN.
« Après plus d’une douzaine de rencontres, la Société des traversiers du Québec (STQ) ne semble toujours pas pressée de régler les négociations et la patience des travailleuses et travailleurs a des limites. Comparativement à plusieurs employé-es de l’État, ils accusent un retard salarial historique et s’attendent donc à une bonification substantielle. Les demandes à incidences salariales des syndicats sont connues de la STQ, mais nous attendons toujours les leurs, qui arriveront du SCT », conclut Pauline Bélanger, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent-CSN.
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