À l’instar du Regroupement, Québec solidaire craint que ce projet crée un dangereux précédent et revendique une consultation publique afin d’étudier des solutions alternatives comme la dénaturation de l’uranium, et ce directement aux laboratoires de Chalk River ainsi que la solidification des liquides radioactifs pour diminuer les risques de déversements.
« Des alternatives existent. J’ai bien peur que la question de la rentabilité justifie une fois de plus que l’on mette en danger la vie de milliers de citoyennes et de citoyens. Les gouvernements responsables ne peuvent plus lésiner sur les moyens lorsqu’il s’agit de faire circuler à travers nos villes et villages des convois hautement dangereux et risquer de provoquer d’autres tragédies humaines et environnementales comme ça été le cas à Lac-Mégantic il y a à peine un mois. » lance Andrés Fontecilla, président et porte-parole de Québec solidaire.
Les gouvernements canadien et américain justifient un tel projet par des objectifs de non-prolifération d’armes nucléaires visant à mettre en lieu sûr ces produits nucléaires hautement radioactifs.
« Il y a une certaine contradiction dans le fait de brandir des arguments de sécurité alors qu’il s’agit là d’une manœuvre des plus risquées jamais tentée en matière de transport de déchets nucléaires. » s’inquiète Françoise David, députée de Gouin.
Québec solidaire invite toutes les municipalités du Québec à adopter une résolution en conseil municipal pour appuyer la cause du Regroupement en écrivant à rmqfesr@gmail.com.