« Ce sont des membres de la direction américaine qui sont venus informer les travailleuses et travailleurs en compagnie de gardes du corps. Aussitôt l’annonce faite, ils sont repartis. C’est vraiment un manque de savoir-vivre alors que les salariés comptent beaucoup d’ancienneté et que l’usine existe depuis 1948 », a déploré Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.
Pour le syndicat, cette décision de l’employeur est clairement liée à l’attitude de Donald Trump et aux mesures protectionnistes mises en place par les États-Unis. Les membres ne peuvent se l’expliquer autrement puisque l’usine était rentable. « On aurait compris si on avait un problème de rendement, mais là, on comprend pas. Et c’est d’autant plus choquant qu’ils s’approprient la marque de commerce que nous avons contribué à bâtir et l’emporte avec eux », a commenté le président de la section locale 658, Pierre Drolet.
Le syndicat travaille à la mise en place d’un comité de reclassement afin de soutenir les travailleuses et travailleurs touchés. L’usine sera transformée en centre de distribution des produits. La section locale 658 représente plus de 80 membres à l’usine de Montréal, après le transfert de la production il ne restera que huit travailleurs dans le centre de distribution.
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