« Sous le gouvernement Harper, plus de 400 000 emplois bien rémunérés ont été perdus dans le secteur manufacturier. Ce gouvernement n’a pas été capable de protéger les emplois des Canadiens. Monsieur Harper a profité de toutes les occasions pour démanteler les systèmes de gestion de l’offre qui protègent les emplois des Canadiens. C’est pourquoi les producteurs laitiers ont raison de s’inquiéter de l’accord conclu par M. Harper », a déclaré Ken Neumann, directeur national du Syndicat des Métallos.
D’après ce que nous en savons, le Partenariat transpacifique (PTP) menace la production et les emplois au Canada ; il portera un dur coup aux travailleurs et à leur niveau de vie. Cet accord illustre une fois de plus l’approche désastreuse en matière de commerce des gouvernements libéraux et conservateurs qui se sont succédé.
« Le Syndicat des Métallos félicite Tom Mulcair d’avoir eu le courage de s’opposer à Stephen Harper et d’affirmer sans détour qu’un gouvernement néo-démocrate ne s’estimera pas lié par cet accord signé par M. Harper dans un manque total de respect et de transparence. »
Stephen Harper s’est conduit de manière irresponsable en gardant les Canadiens à l’écart tout au long des négociations du PTP. Contrairement à M. Harper, les dirigeants de nombreux autres pays ont agi avec transparence devant leurs citoyens et leurs assemblées législatives.
« Compte tenu de la feuille de route de M. Harper, de la dissimulation entourant la négociation de cet accord et du grand nombre d’emplois en jeu, nous sommes déçus que Justin Trudeau n’ait pas indiqué clairement s’il refuserait l’accord de M. Harper », a ajouté M. Neumann.
« Il est décevant de constater que M. Trudeau a du mal à se tenir debout devant M. Harper, qu’il s’agisse du projet de loi C-51 ou du Partenariat transpacifique. »
Nous attendons avec impatience un nouveau gouvernement qui examinera les détails de cet accord et demandera l’avis des Canadiens pour agir ensuite de manière à préserver leurs emplois plutôt que de servir uniquement les intérêts des Conservateurs.