« Nous ne sommes pas contents d’en arriver là. La direction ne fait pas l’effort nécessaire pour assurer un transport public de qualité pour les Lavalloises et les Lavallois. Avec les offres salariales actuelles et dans un contexte d’hyper inflation, nos travailleurs ne feront que s’appauvrir », se désole Patrick Lafleur, président du Syndicat des chauffeurs de la STL (SCFP 5959).
Le syndicat dénonce aussi le fait que l’employeur a rendu publiques les dates de journées de grève avant même que l’entente entre les parties sur les services essentiels ne soit entérinée.
« Ce n’est pas un comportement souhaitable pour venir à bout d’une négociation difficile », ajoute Patrick Lafleur.
La partie syndicale, qui a en main un mandat de grève voté à 99 % par ses membres en janvier 2021, se heurte à la fermeture de la STL face à ses revendications, et ce, malgré plusieurs concessions faites par celle-ci.
« En 2021, le transport en commun devrait être un dossier d’une importance capitale pour toutes les villes de la taille de Laval. Il n’y a pas de relance économique verte s’il n’y a pas de transport public », conclut Patrick Lafleur.
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