des améliorations aux conditions d’exercice d’emploi favoriseront l’attraction et la rétention du personnel.
Cette signature officielle enclenche des délais de paiement qui vont comme suit :
– Pour le versement rétroactif des augmentations salariales, il faut compter au maximum 60 jours suivant la signature.
– Pour l’application des nouveaux taux de salaires et des primes, ce doit être au maximum 45 jours suivant la signature.
– Pour la contribution doublée de l’employeur aux assurances, ce doit être au maximum 45 jours suivant la signature.
– Pour la rémunération additionnelle par montant forfaitaire de 2019-2020, elle doit être versée au maximum 30 jours suivant la signature.
– Pour la rémunération additionnelle par montant forfaitaire de 2020-2021, elle doit être versée par la paye précédant le 15 janvier 2022.
La négociation qui a mené à cette nouvelle convention collective s’est déroulée en deux grands volets.
La négociation dite de la « table centrale », qui portait principalement sur les salaires, a été menée sous l’égide de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
L’autre volet, dit des « tables sectorielles », portait sur les autres conditions de travail. Il a permis d’obtenir les gains suivants.
– Amélioration de l’accès aux vacances et aux assurances pour les personnes salariées occasionnelles ou remplaçantes.
– Attribution élargie des primes de chef d’équipe.
– Garantie d’une période de repos minimale de 12 heures entre la fin et le début de journées normales de travail.
– Amélioration de l’indemnité des heures supplémentaires effectuées après avoir quitté le travail ou lors de vacances.
– Augmentation de la contribution de l’employeur au régime de base d’assurance maladie.
« Nous sommes très satisfaits des résultats des négociations, autant à la table sectorielle qu’à la table centrale. Bien sûr, toutes nos demandes n’ont pas été comblées, mais ça fait très longtemps qu’on n’a pas eu de telles augmentations et améliorations. On a bon espoir qu’avec la bonification des bas salaires et des salaires à l’embauche, et qu’avec le maintien des primes ouvriers des spécialisés, les gens vont avoir le goût de revenir travailler dans le réseau collégial », selon Éric Gascon, président du Conseil provincial des collèges du SCFP.
Le SCFP compte près de 122 000 membres au Québec, dont près de 12 000 dans le secteur de l’éducation. Il est de plus présent dans les secteurs suivants : les affaires sociales, les communications, les universités, l’énergie, les municipalités, les sociétés d’État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte ainsi que le transport maritime. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.
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