La négociation dite de la « table centrale », qui portait principalement sur les salaires, a été menée sous l’égide de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
Le second volet, dit des « tables sectorielles », concernait les autres conditions de travail. Voici un aperçu des résultats des négociations sectorielles tenues à la table du soutien scolaire.
– Amélioration de la contribution de l’employeur au régime d’assurance maladie de base pour les personnes salariées à temps partiel.
– Possibilité de convertir une journée supplémentaire par année de congé de maladie en congé pour affaires personnelles. Il sera permis de convertir trois journées par année au lieu de deux.
– Fusionnement du budget de formation annuel associé à chaque employé : la part du comité paritaire et celle de l’employeur seront toutes deux gérées par le comité paritaire.
– Création d’un budget d’encadrement des stagiaires et de formation du personnel qui travaille auprès des élèves présentant des troubles graves de comportement.
– Ajout de quatre nouveaux titres d’emploi admissibles à la prime des ouvriers spécialisés.
– Maintien de la prime des ouvriers spécialisés jusqu’en septembre 2023.
« Nous avons obtenu une entente exceptionnelle grâce à la mobilisation de nos membres. Le rattrapage salarial visant les bas salariés va faire beaucoup de bien. Parallèlement à la négociation, l’entente sur le maintien de l’équité salariale intervenue en juin va aussi beaucoup aider à revaloriser le personnel. Donc, nous sommes sur une bonne lancée pour améliorer les services publics en éducation. Nous nous tournons déjà vers la prochaine négociation pour poursuivre les avancées, qui seront indispensables vu la situation de manque de main-d’œuvre un peu partout au Québec », a résumé Richard Delisle, président du Conseil provincial du soutien scolaire (CPSS) du SCFP.
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