Selon une compilation du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur reçue par la FIPEQ-CSQ, le nombre d’étudiantes en Techniques d’éducation à l’enfance (TEE) est en chute libre depuis 2014 passant de 4 465 étudiantes en 2014-2015 à 3 547 étudiantes en 2018-2019. Cette diminution de 20 % se traduit par une importante rareté de la main-d’œuvre.
« Les chiffres parlent d’eux-mêmes : il est primordial de valoriser la profession, particulièrement auprès des jeunes fréquentant le secondaire et le cégep. Nous croyons que le gouvernement devrait mettre sur pied un comité pour étudier cette question », estime la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
L’impact de la baisse des inscriptions suscite également de l’inquiétude parmi le personnel enseignant des cégeps. « Le changement de cap du gouvernement sur le type de services offerts précarise des enseignantes et des enseignants chevronnés qui ont développé une précieuse expertise en éducation à la petite enfance. Le danger de perdre ces équipes expérimentées est très réel », signale la présidente de la FEC-CSQ, Lucie Piché.
Des activités à travers le Québec
Partout au Québec, des activités sont organisées pour souligner le professionnalisme des intervenantes en petite enfance. « Nos membres sont les spécialistes de la petite enfance de 0 à 5 ans. Dès le jour 1 de la fréquentation d’un enfant dans un service éducatif, elles contribuent au dépistage précoce de vulnérabilités grâce à leurs observations », rappelle Mme Grenon.
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