Gatineau, le 27 mai 2019. – Pendant que l’Université du Québec en Outaouais (UQO) accueille le Congrès de l’Acfas pour la première fois, le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO) s’inquiète de la pénurie de bureaux convenables pour les personnes chargées de cours. Plus de 650 chargés de cours se partagent quatorze (14) bureaux. Cette situation est encore pire au campus de Saint-Jérôme, où plus de 200 chargés de cours se partagent deux bureaux. « Les chargées et chargés de cours ont de la difficulté à assumer leur tâche d’accompagnement des étudiants », a déclaré Luce Gilbert, vice-présidente à la Convention collective. « Nous devons traiter de dossiers confidentiels tels que les notes et les situations difficiles que vivent les étudiants. Plusieurs chargés de cours nous disent qu’ils sont contraints de rencontrer les étudiants à la cafétéria », a poursuivi Madame Gilbert.
Le Syndicat réclame une amélioration des bureaux des chargés de cours. Il réclame aussi que l’UQO reconnaisse que les personnes chargées de cours sont contraintes de travailler de leur domicile. L’Université d’Ottawa, l’Université de Montréal et l’UQAM fournissent un formulaire d’impôt à cet effet, ce que refuse de faire l’UQO.
Sources : Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO
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