Ainsi, chaque jour, les enseignantes et enseignants du Québec font une différence dans la vie de milliers d’élèves en leur enseignant, en les encadrant, en les inspirant, en les guidant et en les motivant à se dépasser.
« Nous disons merci à tous ceux et celles qui sont devant les classes chaque jour, à faire des petits miracles auprès de leurs élèves, et ce, en dépit des compressions majeures imposées depuis plusieurs années. Les enseignantes et enseignants font un excellent travail et méritent l’admiration de tous. Nous espérons maintenant que le gouvernement, les commissions scolaires et les directions d’école passent de la parole aux gestes concrets en reconnaissant l’autonomie professionnelle du personnel enseignant, et en lui garantissant des conditions de travail respectueuses, notamment en ce qui concerne la lourdeur de la tâche.
On peut difficilement appeler ça de la reconnaissance quand on demande aux enseignantes et enseignants d’en faire beaucoup plus, dans des conditions encore plus difficiles, avec moins de moyens et en ne tenant jamais compte de leur expertise ! », s’est exprimée Mme Josée Scalabrini, présidente de la FSE. De plus, la FSE est d’avis que la reconnaissance des décideurs pour le travail des enseignantes et enseignants doit pouvoir s’exprimer tous les jours dans le cadre de leur travail.
La FSE milite activement pour la valorisation de la profession enseignante depuis plusieurs années. Alors que la tâche des enseignantes et enseignants ne cesse d’augmenter, cette valorisation devient plus que jamais nécessaire devant les importants chambardements des dernières années : compressions, décentralisation des responsabilités sans ajout de moyens, nouvelle gestion publique reposant sur des résultats chiffrés qui ne correspondent pas à la réalité de la classe, négociations sur la base d’une récupération massive des sommes investies durant les dernières années.
Ces éléments composent une toile de fond incompatible avec le développement harmonieux de la profession enseignante et de l’éducation au Québec. La FSE rappelle qu’enseigner, c’est préparer l’avenir, et qu’investir en éducation est une réelle priorité.