« Le manque de sérieux de la part de la direction à la table de négociation nous pousse à débrayer afin de démontrer que nous sommes déterminés, que nous voulons régler les problèmes de santé et de sécurité au travail causés par la pénurie de main-d’œuvre. Les salaires ne sont plus compétitifs et ceux et celles qui restent sont forcés de faire trop d’heures supplémentaires », de dénoncer Joël Latour, président du Syndicat des travailleurs et travailleuses de la SAQ (SCFP 3535).
Les syndiqué(e)s ont voté à 94 % pour des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève. La chaîne d’approvisionnement sera donc rompue jusqu’à demain matin.
« Nous sommes un maillon crucial dans la chaîne qui fait fonctionner cette société d’État et nous sommes, de loin, les employé(e)s les moins bien rémunérés globalement. Il faut faire quelque chose pour redresser la situation. Les membres sont mobilisés et motivés pour y arriver », d’ajouter Michel Gratton.
Le chiffre d’affaires de la SAQ s’élève à quatre milliards de dollars. Près de deux milliards sont envoyés au gouvernement afin de financer nos services publics.
On se rappellera que la SAQ a été désignée service essentiel durant la pandémie et l’ensemble des membres du SCFP 3535 a effectué son travail sans relâche dans des conditions pénibles.
La dernière convention collective est venue à échéance le 1er avril 2021.
Un message, un commentaire ?