« Si le ministre souhaite réviser les services, il doit le faire en se basant sur les valeurs qui ont guidé la mise en place du réseau public de la petite enfance, soit l’universalité, l’accessibilité et la qualité. Nos services de garde publics ont été plus que malmenés par ce gouvernement durant les dernières années et il est temps qu’on rétablisse la situation », explique la présidente de la CSQ, Louise Chabot.
La Centrale réitère l’importance du choix qui est déjà offert aux parents dans le réseau public : « Les familles du Québec peuvent décider d’envoyer leurs enfants dans les services de garde publics en milieu familial et en centre de la petite enfance (CPE). En choisissant le public, ils s’assurent de la qualité des services. Miser sur le réseau public c’est faire le bon choix et c’est ce que le ministre Proulx doit prioriser », ajoute la leader syndicale.
La qualité au public
Soulignons que les services de garde publics, en CPE comme en milieu familial, bénéficient d’un contrôle gouvernemental beaucoup plus serré, ce qui donne des garanties de qualité et de sécurité inégalées.
« Autant le taux de plaintes que les études comme Grandir en Qualité démontrent que c’est dans nos services de garde publics qu’on retrouve la meilleure qualité de services. Si le ministre est sérieux dans son intention d’aider la réussite éducative des tout-petits, il devrait mettre fin à la modulation des frais de garde pour encourager les parents à opter pour les services de meilleure qualité pour leurs enfants », ajoute Louise Chabot.
Le Sommet
L’annonce du ministre Proulx survient à la veille du Sommet sur l’éducation à la petite enfance, conclusion des travaux de la Commission du même nom, qui a grandement insisté sur la nécessité de renforcer la qualité dans le réseau des services de garde.
« Nous souhaitons que le ministre entende les nombreux participants pour qui le réseau public des services de garde est une richesse. Nous avons fait ce choix de société il y a 20 ans maintenant et le gouvernement doit le respecter puisqu’il fait encore consensus aujourd’hui. Ce choix doit être au cœur de la révision annoncée », conclut Louise Chabot.
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