Rappelons qu’en juin dernier, la présidente du SIISNEQ-CSQ, Nathalie Savard, avait fortement dénoncé cette mesure inacceptable qui mettait en péril la sécurité tant du personnel que des patients.
« Cette décision était absurde et a été prise sans tenir compte des conséquences à l’urgence du centre hospitalier de Sept-Îles. Après avoir dénoncé publiquement la situation, nous avons mobilisé nos membres et déposé une plainte à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) ainsi qu’à la Protectrice du citoyen. Cette dernière a d’ailleurs ouvert une enquête », explique Nathalie Savard.
Des appuis significatifs
Pour mener cette bataille, le SIISNEQ-CSQ a pu compter sur l’appui de ses membres, des médecins et des patients de l’urgence.
« Un autre appui de taille que nous avons eu dans ce dossier est celui de la députée de Duplessis, Lorraine Richard, qui a dès le départ soutenu notre démarche pour assurer la sécurité des patients et du personnel de l’urgence 24 heures sur 24. Son intervention auprès du DG du CISSS a certainement contribué à notre victoire », précise la leader syndicale.
La victoire de la solidarité
Nathalie Savard termine en remerciant les membres du SIISNEQ-CSQ du CISSS Côte-Nord point de service Sept-Îles pour leur mobilisation. « Une fois de plus, la solidarité de nos membres a triomphé contre des décisions douteuses, conséquences des pressions dues à la réforme Barrette. Le SIISNEQ-CSQ a démontré une fois de plus sa grande capacité à agir pour défendre les conditions de travail et la qualité des soins à la population », conclut la présidente.