Le Journal de Montréal a fait ce matin sa une sur une « nouvelle » vieille de plus de quatre ans, à savoir que certains leaders syndicaux étaient sous écoute électronique. Ce soir, QMI et TVA diffusent comme manchettes une autre vieille « nouvelle », portant sur la décision de deux procureurs de la Couronne de ne pas retenir d’accusations contre le président de la FTQ, Michel Arsenault.
« Je rappellerai qu’à plusieurs reprises, depuis 2008, la FTQ est intervenue publiquement pour rétablir les faits. Sur l’histoire de mon voyage sur le bateau de Tony Accurso, j’ai écrit une lettre ouverte en mars 2009 où j’expliquais que compte tenu de mes nouvelles fonctions de président de la FTQ, mes moindres faits et gestes allaient être scrutés à la loupe, y compris mes vacances. Je comprenais aussi devoir gérer mes activités personnelles dans le respect du devoir de réserve exigé par ma position.
De plus, j’ajoute que depuis ce temps, aucun investissement n’a été fait par le Fonds de solidarité dans les entreprises de Monsieur Accurso.
Aujourd’hui, alors que la Commission Charbonneau reprend ses travaux, certains médias jugent à propos de présenter comme des « scoops » des informations rabâchées, auxquelles nous avons déjà répondu. Mais ainsi, ils sèment le doute chez leurs auditeurs et leurs lecteurs, allant jusqu’à mettre en cause le travail des procureurs de la Couronne.
Pour ma part, j’estime que nous sommes dans une société de droit et je fais confiance à notre système de justice et à leurs représentants. Mais je déplore qu’il y ait des éléments dissidents dans ce système, qui trahissent la règle de droit.
Je souhaite que la Commission Charbonneau puisse faire son travail adéquatement, dans un climat serein et sans que tout et chacun agite à tout propos des épouvantails empoussiérés. Nous avons jusqu’ici coopéré avec les procureurs de la Commission et allons continuer à le faire. »