Sans contrat de travail depuis le 31 mars 2020, les enseignantes et enseignants exigeaient de mettre fin aux problèmes de disparité régionale, notamment pour les membres embauchés localement. Réunis en assemblée générale hier soir, les membres ont approuvé à plus de 97 % l’entente de principe. Le taux de participation au vote s’est quant à lui élevé à 72 %.
« Je suis très heureux du dénouement de la négociation ! Les enseignants se sont tenus debout jusqu’à la fin contre tout recul envers leurs conditions de travail. Leur mobilisation a permis d’obtenir des concessions importantes de l’employeur afin de s’attaquer aux problèmes de disparité régionale qui touchaient notamment le logement, les primes d’attraction, les sorties et le transport de nourriture. Les membres embauchés localement, qui sont en majorité inuits, étaient particulièrement affectés. On peut le dire franchement : on a réalisé ensemble des gains historiques ! », a souligné le président de l’Association des employés du Nord québécois (AENQ-CSQ), Larry Imbeault.
« Ce que nos collègues du Nord demandaient, ce n’est rien de moins que le respect élémentaire qui leur est dû ! Chaque jour, ils déploient des efforts considérables pour accompagner leurs élèves vers leur réussite. J’espère maintenant que la Commission scolaire crie se sentira inspirée aux tables de négo ! », a lancé la présidente de la FSE-CSQ, Josée Scalabrini.
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