« Au cours des dernières années nous avons consacré beaucoup de temps et d’énergie pour parvenir à relancer l’usine, et ce, à travers différents projets de redémarrage. Nous sommes évidemment heureux de participer activement à cette reprise des activités », a commenté Renaud Gagné, directeur québécois du syndicat Unifor.
Le syndicat a contribué au projet en négociant une nouvelle convention collective pour les membres de l’usine. « Par rapport à l’ancienne convention collective, les conditions de travail ont nécessairement été bonifiées de manière substantielle en raison du rattrapage à faire, puisque, rappelons-le, cette usine a été fermée en 2008 », a expliqué M. Gagné. Les conditions salariales sont maintenant équivalentes à celles négociées dans d’autres usines de pâte comme celle de Saint-Félicien notamment qui est détenue par Produits forestiers Résolu.
Le syndicat Unifor plaide depuis des années pour une utilisation des produits de la forêt - une ressource renouvelable - afin de développer de nouveaux créneaux pour assurer la pérennité non seulement des emplois mais des communautés régionales qui vivent de cette industrie. « En ce sens, le projet de Nordic Kraft à Quévillon correspond exactement à ce que nous plaidons. Il faut non seulement s’en réjouir mais travailler à assurer son succès », a conclu le dirigeant syndical.
La section locale 1212 du syndicat Unifor représente actuellement près d’une centaine de membres qui travaillent à remettre en marche cette usine. Ce nombre devrait augmenter lorsque l’usine entrera en production.
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