« Ce type de régime représente une mauvaise solution à un vrai
problème,
celui de l’insuffisance des revenus des retraités. Nous souhaitions que
le gouvernement péquiste améliore les régimes publics, plus
équitables
et plus efficaces », déplore Amir Khadir, député de Mercier.
Les travaux entourant le rapport d’Amour ont démontrés que les RVÉR
dégagent les entreprises de leurs responsabilités sociales. Au lieu
d’un réel régime de retraite complémentaire, bien des employeurs
choisiront d’offrir ce type de RÉER collectifs. Ce seront donc les
finances publiques qui contribueront à l’épargne individuelle avec des
crédits d’impôt plutôt que des entreprises qui en auraient souvent les
moyens.
« Les grands gagnants de ce type de régime sont les entreprises
financières alors qu’une bonification de la RRQ profiterait plutôt à la
Caisse de dépôt de placement qui soutient l’ensemble de
l’économie »,
souligne Amir Khadir.
Québec solidaire fait le choix de solutions collectives et publiques
comme fondement de la réforme du régime de retraites. Les solutions
individuelles ont démontré qu’elles sont plus coûteuses en frais de
gestion, offrent des rendements instables et laisses les gens seuls
face aux risques des marchés. En contrepartie, les solutions publiques,
qui bénéficient de la force du nombre, offrent de plus faibles frais de
gestion et une meilleure gestion du risque.
SOURCE :
Aile parlementaire de Québec solidaire