« Avec cette décision, la Régie du logement trahit son mandat d’information enchâssé dans la loi et donne une fâcheuse impression de partialité en faveur des propriétaires. La CORPIQ a le bras long ! Se voir privés d’accès à ces indices est un problème majeur pour les locataires puisqu’ils pourront difficilement juger si la hausse de leur logement est abusive ou non. Ce recul est injustifiable et inadmissible », observe le député de Mercier.
M. Khadir demande au Protecteur du citoyen, M. Claude Dussault, de se pencher sur cette décision de la Régie du logement. Le député qui lui écrira dans les prochains jours et invite les locataires et comités logement à faire de même afin de corriger rapidement cette situation inacceptable.
« Je compte aussi rappeler au ministre responsable de l’Habitation, Martin Coiteux, qu’il ne peut pas demeurer impassible devant ce manquement de la direction de la Régie au mandat qui lui a été confié par l’État. Je reconnais que la Régie détient une autonomie, mais sa présidente, Mme Anne Morin, ne peut pas ignorer la loi qui la régente comme elle vient de faire. Le ministre doit lui rappeler les règlements auxquels elle doit se conformer. »