« La voix des régions devrait sortir plus forte de cette révision de la carte électorale pas affaiblie. Un député, c’est plus qu’un siège : c’est un ensemble de ressources et de services à la population, indispensables particulièrement en dehors des grands centres urbains. Je tends la main à l’ensemble des partis politiques pour demander au ministre Roberge d’adopter une loi afin d’augmenter le nombre de députés à 129 pour préserver le poids politique des régions du Québec », a déclaré M. Zanetti.
Un plafond de 125 députés a été instauré en 1989, alors que la population du Québec avoisinait les 7 millions. En janvier 2024, le Québec a dépassé la barre des 9 millions d’habitants, soit une augmentation de 2 millions en 35 ans. Cette proposition coïncide avec le début imminent des travaux de rénovation du salon Bleu, qui permettraient d’assurer l’agrandissement nécessaire à l’ajout de députés.
« Augmenter le nombre de députés est la chose à faire pour garder une juste représentation régionale partout au Québec, en région comme à Montréal. On comprend que ce qui guide les décisions en ce moment, c’est le nombre d’électeurs et électrices, mais la dimension « organisation et composition du territoire » doit aussi compter : la superficie totale, le nombre de municipalités, les communautés naturelles, etc. Ce sont là de multiples enjeux qui ont une incidence sur le travail d’un député et donc sur sa capacité à bien représenter son monde. C’est essentiel », a ajouté Émilise Lessard-Therrien, porte-parole de Québec solidaire.
Rappelons que la Gaspésie a déjà perdu une circonscription lors de la révision de la carte électorale de 2011, avec la fusion des circonscriptions de Matane et de Matapédia.
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