Le SPGQ se montre particulièrement satisfait des dispositions du projet de loi entourant la création du ministère de la Langue française, le renforcement du rôle de l’Office québécois de la langue française (OQLF) et des moyens accrus dont devrait disposer l’organisme afin de veiller à ce que le français soit la langue habituelle et normale du travail au Québec.
« Nous saluons la clairvoyance et la détermination du ministre responsable de la Langue française qui ne s’est pas contentée d’une réforme cosmétique. Entre autres, la création d’un commissaire à la langue française et la consolidation de l’OQLF semblent de bon augure pour que l’organisme puisse jouer sereinement son rôle, sans être tour à tour responsable d’appliquer la loi, d’arbitrer son application et de recueillir les plaintes. Le SPGQ tient toutefois à exprimer que l’utilisation d’une langue autre que le français au travail est encore souvent requise de ses membres, notamment lors de communication avec des entreprises établies au Québec. Nous espérons que la gouvernance linguistique instituée par le projet de loi viendra corriger la situation », indique Line Lamarre, présidente du SPGQ.
De l’avis du SPGQ, le projet de loi du ministre Jolin-Barrette s’avère également propice à endiguer les perceptions d’un Québec où le bilinguisme institutionnel peut s’épanouir en toute quiétude. Comme société francophone minoritaire au sein d’un continent majoritairement anglophone, le syndicat estime que le gouvernement a posé des gestes congruents et responsables pour protéger et stimuler notre héritage français.
« Avec ce projet de loi, M. Jolin-Barrette a non seulement placé l’exemplarité de l’État à l’avant-plan, mais il a aussi pris la mesure de plusieurs rapports révélant la déliquescence du français comme langue de travail au Québec. Cette mise à jour de la Loi 101 vient ainsi colmater plusieurs brèches induites par l’action des tribunaux depuis l’adoption de la Charte de la langue française en 1977 », conclut Line Lamarre.
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