La réalité est qu’il s’emploie de manière machiavélique à diviser les chômeurs et chômeuses en catégories afin de mieux pénaliser ceux et celles appelés chômeurs fréquents, c’est-à-dire les plus vulnérables.
En effet, les nouvelles dispositions de la loi C-38 prévoient imposer de nouvelles règles aux travailleurs saisonniers, à savoir, les obliger, dès la septième semaine de la période de chômage à accepter un emploi dans un autre domaine et ce à un salaire moindre, soit 70% de leur rémunération et de plus, ils seront obligés de se déplacer sur une distance jusqu’à 100 km de leur lieu de résidence.
De plus, le calcul des sommes permises durant la période de chômage a été traficoté de telle sorte que même un expert ne réussit pas à s’y retrouver. Une pure singerie administrative et vicieuse, en plus. Le comble du comble, c’est l’abolition des conseils arbitraux remplacés par un tribunal de la sécurité sociale et présidé par un seul fonctionnaire. Une véritable claque à la démocratie, rien de moins.
Pourquoi ce saccage ? ! … NON, le Québec dit NON ! Nous ne saurions accepter cette attaque qui ne peut qu’être génératrice de désordres, de misères et d’insécurité généralisée. NON ! c’en est trop ! Est-ce cela la droite ?
Nous combattons la pauvreté depuis tant d’année, ce gouvernement fédéral arrogant et autoritaire ne veut pas entendre raison et voir clair. Que reste-t-il à faire ? Rapatrier le régime de l’assurance-emploi au Québec. Il nous apparaît clairement que nous y serions davantage respecté et en sécurité.
Bien entendu, il ne sera pas question de rapatrier aussi Monsieur Harper !