Édition du 5 novembre 2024

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Sommet sur l'enseignement supérieur - Difficile recherche d'un consensus (CSQ)

MONTRÉAL, le 26 févr. 2013 - La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) salue la participation de tous les acteurs de l’éducation et de la société civile qui ont su se rallier autour de quelques grands principes. Cependant, les représentantes et représentants de la centrale se désolent de l’absence de consensus autour de la question des droits de scolarité.

« D’un côté, nous avons réussi à dégager des consensus autour de questions qui nous préoccupaient grandement en début d’exercice, comme une instance de coordination des universités, de l’autre, on n’arrive toujours pas à rallier les acteurs sur la question de la contribution étudiante », souligne Louise Chabot, présidente de la CSQ.

Des gains importants pour les cégeps et les régions

Outre la création d’un Conseil national des universités et la mise en place d’une loi-cadre pour revoir la gouvernance des universités, la CSQ se réjouit particulièrement de la décision d’investir pour mieux arrimer les collèges et les universités, de même que pour répondre au besoin de la population étudiante ayant des besoins particuliers.

« Pour ce qui est du collégial, nos demandes ont pratiquement toutes trouvé un écho dans les propositions qui émanent du Sommet », signale Louise Chabot. La présidente de la CSQ voit d’un très bon œil le chantier de travail sur l’optimisation de l’offre de formation collégiale au Québec qui permettra, notamment, une meilleure concertation des cégeps et de leur milieu.

« On a beaucoup entendu parler de particularités régionales et de l’importance des institutions d’enseignement supérieur pour le développement et la vie des régions, explique Louise Chabot. Pour nous, c’est majeur dans l’accessibilité aux études », ajoute-t-elle.

Le financement des universités, seule ombre au tableau

« S’il y avait un point qui aurait mérité d’être débattu plus en profondeur, c’est bien celui du financement et de la contribution étudiante. La question a été précipitée », dénonce Louise Chabot qui s’étonne du même souffle qu’on n’ait pas attendu de définir clairement les besoins des universités en matière de financement.

Pour la CSQ qui demandait le gel des frais de scolarité dans une perspective de gratuité scolaire, l’absence de débat sur la question constitue la grande déception de ce sommet.

« Le gouvernement Marois a bien fait preuve d’ouverture en incluant la question des frais afférents aux discussions du chantier sur la grille de financement des universités à la demande de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ), mais nous croyons que toute la question aurait mérité un chantier de réflexion, au même titre que les autres sujets de discussion », conclut la présidente de la CSQ.

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