« De toute évidence, la campagne de peur des minières semble avoir eu son effet. Ça n’augure rien de bon pour la suite des choses, notamment la réforme de la Loi sur les mines et l’établissement d’une politique d’ensemble pour le développement du Nord et de nos ressources non-renouvelables », affirme Christian Simard, directeur général de Nature Québec et co-porte-parole de la coalition.
« Les augmentations de redevances annoncées aujourd’hui ne permettront même pas d’éponger la dette environnementale de plus de 1,2 milliards de $, associée à la restauration des sites miniers abandonnés au Québec », illustre M. Simard.
« Le gouvernement et les partis d’opposition doivent se tenir debout face aux pressions et aux épouvantails que ne cessent de dresser les minières. Ils doivent se tenir debout pour l’intérêt collectif et pour les générations futures. S’ils ne le font pas, qui le fera ? Les enjeux sont beaucoup trop importants pour faire de la petite politique sur le dos des Québécois », de conclure Henri Jacob, de l’Action boréale de l’Abitibi-Témiscamingue.
La coalition Québec meilleure mine réagira plus en détail au nouveau régime de redevances proposés par le gouvernement Marois au cours des prochains jours. Voir les dernières communications de la coalition à ce sujet ici et ici.