La présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon, dit partager pleinement les revendications du mouvement Ma place au travail, à savoir le droit de chaque parent qui le désire d’avoir accès à une place de qualité et subventionnée pour son enfant.
« Nous visons le même objectif que les parents regroupés au sein de ce mouvement, soit le droit de chaque enfant d’avoir accès à une place régie et subventionnée en milieu familial ou en CPE. Malheureusement, le Québec est encore loin de l’atteinte de cet idéal alors que de nombreux parents recherchent désespérément des places en services éducatifs à la petite enfance pour leurs enfants », déplore Valérie Grenon.
Un incitatif financier à restaurer
De plus, cette dernière dénonce la décision du ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, de retirer l’incitatif financier de 3 000 $ qu’il s’était engagé à verser en 2023 aux responsables en services éducatifs en milieu familial (RSE) qui accueilleraient un nombre maximum de six enfants.
« Au moment même où le manque de places est criant, le ministre de la Famille décide de retirer une mesure financière importante qui avait justement pour but d’augmenter le nombre de places régies et subventionnées disponibles pour les enfants du Québec. C’est à n’y rien comprendre, et cela va à l’encontre du gros bon sens dans le contexte actuel de pénurie de places », commente la présidente de la FIPEQ-CSQ.
La FIPEQ-CSQ mettra d’ailleurs en branle une série d’actions au cours des prochaines semaines afin de convaincre le ministre de la Famille et son gouvernement de respecter leur engagement envers les RSE et de rétablir le versement de l’incitatif financier promis pour 2023.
Miser sur le développement des services éducatifs régis et subventionnés en milieu familial
Pour sa part, la vice-présidente de la CSQ, Line Camerlain, soutient que le ministre Mathieu Lacombe doit entendre le cri lancé par ces centaines de parents réunis pour cette manifestation et ces nombreux autres, à travers le Québec, qui ont peine à trouver une place pour leur enfant dans un service éducatif à la petite enfance.
« Ce manque de places a de sérieuses conséquences pour un très grand nombre de familles. Il est de la responsabilité du ministre de prendre les mesures qui s’imposent pour agir rapidement afin de contrer cette pénurie, et cela passe par les services éducatifs en milieu familial, qui sont déjà bien établis, qui font partie du réseau public et qui offrent des services de qualité. Les RSE doivent être au cœur de la stratégie du ministre pour répondre rapidement aux besoins des familles du Québec », de dire la vice-présidente de la CSQ.
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