« C’est révoltant ! Le gouvernement appauvrit sciemment nos membres année après année. Alors qu’ils et elles tiennent le réseau à bout de bras, on a besoin plus que jamais de mettre en place des mesures pour les retenir et attirer de la main-d’œuvre. Les chiffres publiés aujourd’hui démontrent clairement qu’il faut effectuer un rattrapage salarial majeur. Sans un véritable coup de barre, c’est la survie même de notre réseau public de santé et de services sociaux qui est menacée. Mme Lebel et M. Legault ne peuvent plus ignorer nos demandes », a déclaré la présidente de l’APTS, Andrée Poirier.
Entre 2019 et 2020, l’écart de la rémunération globale est passé de 6,2 % à 9,2 % en défaveur des salarié·e·s de l’administration publique. Pour le personnel professionnel, on parle d’une progression de cet écart de 3,4 points de pourcentage (-7,5 %) et pour le personnel technique, de 3,5 points (-8,4 %). L’APTS, en alliance avec la FIQ, propose un rattrapage salarial de 7,4 % sur trois ans pour combler ce retard.
« Depuis qu’on a débuté les négociations pour le renouvellement de notre convention collective, le gouvernement refuse obstinément d’aborder la question de l’écart salarial. On voit déjà les conséquences dramatiques de son aveuglement dans tous les secteurs du réseau : difficulté de recrutement et augmentation de la surcharge de travail, qui entraînent l’épuisement et la dégradation de la santé physique et psychologique du personnel. Les 56 000 membres de l’APTS en ont plein leur casque de ce manque de considération de la part du gouvernement Legault. Il doit agir maintenant et effectuer un rattrapage salarial pour rétablir l’équilibre entre les services publics et le secteur privé. C’est vital ! », a conclu Andrée Poirier.
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