« La bonification du régime de la RRQ est beaucoup moins coûteuse que le Régime volontaire d’épargne-retraite (RVÉR) - un soi-disant régime collectif géré par les employeurs, mais auquel ils ne contribuent pas - c’est en outre une mesure simple et équitable pour garantir une retraite décente à tous les Québécois », affirme la porte-parole du SISP, Carolle Dubé.
Une mise en garde
L’organisation espère que le comité D’Amours se gardera d’inciter le gouvernement québécois à imiter le fédéral en portant l’âge de la retraite de 65 à 67 ans. Ainsi que l’a démontré l’étude Réformer la sécurité de la vieillesse - Effets et alternatives du CIRANO, l’augmentation de l’âge de la retraite comporte bien des effets pervers et risque de plonger de nombreux aînés dans la pauvreté. « Le gouvernement Harper a adopté cette mesure sans même en mesurer les impacts, c’est aberrant ! », dénonce la porte-parole du SISP.
Favoriser les régimes à prestations déterminées
Le SISP souhaite par ailleurs que, non seulement le rapport propose des mesures permettant le maintien des régimes à prestations déterminées existants, mais favorise également l’émergence de ce type de régimes. Efficaces et sûrs, les régimes à prestations déterminées sont le meilleur type de régimes pour assurer des revenus décents à la retraite. « Nous réitérons que la contribution des employeurs est incontournable pour l’atteinte d’un revenu de retraite adéquat », conclut la porte-parole du SISP.
Le SISP sera présent au dévoilement des conclusions du rapport D’Amours
La porte-parole du SISP, Carolle Dubé, de même qu’une équipe d’analystes spécialisés dans les questions relatives à la retraite seront présents au huis clos du dévoilement des conclusions du Rapport D’Amours et seront disponibles pour des entrevues.