« Le transport routier est responsable de 34% de nos émissions de GES. C’est le secteur le plus polluant du Québec, et la grosse part de gâteau de ces émissions-là, elle revient au transport de personnes. Pour réduire nos émissions de GES, il faut s’y attaquer en éliminant progressivement les voitures à essence à partir de 2030 jusqu’à l’électrification complète du parc automobile québécois en 2050. Ce n’est pas saugrenu ni radical. Des États comme Israël, la Norvège, la France et la Grande-Bretagne ont déjà emboîté le pas. Et ce ne sont pas exactement des républiques socialistes ! » a expliqué Manon Massé.
Au Québec, grâce à l’hydroélectricité, la voiture électrique est beaucoup plus avantageuse pour l’environnement que la voiture à essence. Selon une étude du CIRAIG commandée par Hydro-Québec, après 150 000 km la voiture électrique québécoise émet 65 % moins de gaz à effet de serre qu’une voiture à essence. Les voitures électriques auront très bientôt une durée de vie plus grande que les voitures à essence et à partir de 2025, leurs tarifs commenceront à être plus compétitifs.
Voici comment Québec solidaire propose d’éliminer les voitures à essence au Québec en trois étapes :
– 2030 : fin de la vente des voitures à essence neuves. Seules les voitures hybrides et électriques neuves seront vendues.
– 2040 : Fin de la vente de voitures hybrides neuves. Seules les voitures électriques neuves seront en vente.
– 2050 : Les voitures à essence ne sont plus autorisées sur les routes et chemins du Québec.
« Ça ne veut pas dire qu’on veut faire disparaître les voitures. On ne construira pas de métro à Saint-Stanislas non plus ! On veut plutôt faire disparaître notre dépendance à l’essence et forcer les constructeurs à s’adapter encore plus rapidement. Déjà, le Ford F-150 électrique est attendu pour 2021 et Harley-Davidson a même dévoilé une moto électrique il y a quelques jours. Ce qu’on propose, c’était nouveau l’an dernier, mais aujourd’hui c’est juste le gros bon sens », a conclu Mme Massé.
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