« Aujourd’hui on arrive avec une proposition conçue sur mesure pour répondre aux besoins des régions : les micro-CPE. On le sait, le modèle actuel des CPE n’est pas adapté aux besoins des petites communautés. Il n’y a pas de CPE dans les petits villages, parce que la demande n’y est pas assez élevée pour construire une installation, alors l’offre dépend des milieux familiaux. Avec les fermetures de milieux familiaux qui se multiplient, les petites municipalités et les familles qui y vivent sont vraiment mal prises. Ce n’est pas rare que des familles doivent faire 30 minutes de route pour aller reconduire leur enfant. Il y a même des entreprises qui ne vont pas s’installer en région à cause de ça », déplore la députée.
Ce que Québec solidaire propose, c’est de développer un modèle de micro-CPE adapté aux besoins des petites communautés, pour pouvoir offrir un service de proximité. Une municipalité, un centre de service ou un employeur pourrait mettre à la disposition d’un bureau coordonnateur un local, qu’on aménagerait pour offrir un service de garde éducatif pour 10 à 20 enfants, selon les besoins du milieu. Le bureau coordonnateur s’occuperait du respect des normes, de la gestion et de l’embauche des éducatrices nécessaires, pour qu’on y offre un service de la même qualité qu’en CPE, mais à échelle réduite, et à proximité du milieu de vie des familles.
« Les micro-CPE, c’est un magnifique outil pour revitaliser notre territoire. C’est un modèle qui permet d’offrir un service de garde stable et de qualité dans les petites municipalités, pour les familles qui y sont, mais aussi pour en attirer d’autres. Il y a de plus en plus de gens qui vont s’installer en région, et ils sont en droit de s’attendre à y trouver des services. Notre responsabilité c’est de trouver des moyens de leur offrir ces services, et les micro-CPE font partie de la solution. La loi permet déjà au ministre de mettre sur pied un projet-pilote, et je suis convaincue qu’il n’aura pas de mal à trouver rapidement des municipalités intéressées. La balle est dans son camp ! », conclut Mme Labrie.
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