Le responsable de Québec solidaire en matière d’immigration et de services sociaux et député de Saint-Henri-Sainte-Anne,Guillaume Cliche-Rivard, a pris la parole lors du point de presse afin de déclarer : « Je ne peux pas concevoir qu’on puisse procéder à l’expulsion d’une travailleuse du réseau de la santé en pleine pénurie de main-d’œuvre au moment où les soins de base sont tout simplement inaccessibles. Que vont faire les familles qui comptent sur le travail inestimable de Madame Adegboye ? Que leur répondent les ministres Fréchette et Miller ? C’est évident qu’on ne met pas les priorités à la bonne place ! » Il a par ailleurs rappelé les propositions de Québec solidaire visant la régularisation du statut de certains travailleurs, ainsi que du fait que le gouvernement du Québec devait se doter d’un pouvoir d’exiger l’arrêt de procédures d’expulsion quand l’intérêt public le justifie.
Présent au point de presse, Alexandre Boulerice, chef adjoint du NPD et député de Rosemont-La-Petite-Patrie, a par ailleurs déclaré : « J’exhorte le ministre Miller à faire la bonne chose et empêcher la déportation de Deborah. C’est la bonne chose d’un point de vue humain, économique et pour ses patients dans le système de santé. Il est absurde de rejeter quelqu’un qui a une telle contribution pour notre société. »
Alexis Brunelle-Duceppe, responsable pour le Bloc québécois en matière d’immigration et député du Lac-Saint-Jean, a par ailleurs réagi par écrit : « Encore une fois, IRCC agit de façon inhumaine alors qu’il devrait être le ministère faisant le plus preuve d’humanité. Le ministre Miller a le pouvoir d’agir et de changer le cours des choses. Le Bloc Québécois est de tout cœur avec la famille et demande au ministre d’utiliser son pouvoir discrétionnaire afin d’empêcher qu’un tel drame se produise. On parle ici de vrais gens. Pas de numéros. »
Maryse Poisson, du Collectif Bienvenue qui connaît bien la famille a ajouté : « la famille Adegboye sont des anges gardiens tellement intégrés ici et qui ont besoin de notre protection : leur déportation est tout simplement inacceptable aux yeux de leur communauté et des organismes. »
Madame Deborah Adegboye, plusieurs groupes citoyens, ainsi qu’amis, collègues et membres de la famille de ses bénéficiaires ont aussi tenu à prendre la parole en marge du point de presse afin de dénoncer l’injustice de l’expulsion.
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