« L’érable est un véritable emblème pour le Québec et ce n’est pas pour rien. C’est un pan fondateur de notre culture, c’est un produit savoureux, un ingrédient clé pour notre autonomie alimentaire et une économie structurante pour nos régions. Les ventes de sirop d’érable sont en forte croissance et le secteur acéricole compte sur les érables de la forêt publique pour répondre en partie à la demande. Or, des érablières de qualité qui pourraient être entaillées sont présentement menacées par des coupes forestières industrielles autorisées par le gouvernement. On ne peut accepter ça sans rien dire », dénonce Émilise Lessard-Therrien.
La députée de Rouyn-Noranda-Témiscamingue joint sa voix à celles de plusieurs acériculteurs qui dénoncent publiquement cette situation et réclament une protection des activités acéricoles et une meilleure harmonisation entre les différents usages de la forêt.
« Il faut réfléchir à la meilleure façon d’assurer une harmonisation des usages de la forêt et pour ce faire, ça va prendre beaucoup plus de volonté politique. En début de semaine, la ministre Nathalie Roy a même désigné les traditions du temps des sucres comme élément du patrimoine immatériel du Québec. C’est bien beau les titres et les grands honneurs, mais ça ne reste malheureusement que des paroles en l’air quand on constate ce qui est réellement fait par la CAQ pour protéger le potentiel acéricole du Québec », conclut la députée solidaire.
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