« Investir dans les services publics, c’est faire d’une pierre deux coups. Nous améliorons la qualité de vie de tous les Québécoises et Québécois en plus de stimuler l’économie et le marché du travail. Présentement avec la tendance à la thésaurisation des entreprises privées qui se gardent bien de réinvestir et créer de l’emploi avec leurs profits ou économies d’impôt, chaque dollar dépensé par l’État est plus productif. Verser l’argent au Fonds des générations n’a pas énormément d’effets positifs. Favoriser la croissance contribuerait davantage à réduire le ratio dette-PIB », explique le député de Mercier.
Plutôt que de verser 2,2 milliards $ au Fonds des générations pour diminuer la dette nominale, Québec solidaire croit que le gouvernement devrait réinvestir pour aider les citoyens qui ont souffert des politiques d’austérité et ont véritablement contribué à l’équilibre budgétaire.
« Cette année le ministre Leitão ne pourra agiter l’épouvantail de la dette pour justifier le saccage dans les services publics. Le ratio dette-PIB est non seulement sous contrôle, mais également sur la pente descendante. Le Québec se compare avantageusement avec les pays de l’OCDE. Le mythe de l’état déplorable des finances publiques brandi par le gouvernement libéral pour justifier l’austérité ne berne plus personne », rappelle Amir Khadir.
Québec solidaire propose au ministre des Finances un plan pour dépenser intelligemment les surplus tout en maintenant l’équilibre budgétaire. Amir Khadir rappelle que réduire les impôts à ce moment-ci comme le propose la CAQ et le Parti libéral serait contreproductif. Le plan solidaire ne tient même pas compte de tout ce que le Québec pourrait faire si le gouvernement allait chercher l’argent chez les fraudeurs qui pratiquent l’évasion fiscale et limitait les privilèges fiscaux injustifiables accordés aux médecins et autres membres du 1 % les plus riches.