« Même si le taux de participation est faible, la CSN croit toujours que les commissaires doivent être élus au suffrage universel puisque les commissions scolaires elles-mêmes sont des lieux de débat. Encore une fois, le gouvernement libéral s’en prend à un forum de débats démocratiques », déplore la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève.
Par ailleurs, les conseils scolaires qui remplaceront les conseils actuels assurent la représentation de tous les personnels de l’école, à l’exception des employé-es de soutien.
« Qu’il n’y ait aucun personnel de soutien sur ce conseil scolaire démontre tout le mépris de ce gouvernement envers ceux et celles qui se dévouent chaque jour à venir en aide aux élèves et qui contribuent au bon fonctionnement du réseau scolaire. Pire, le gouvernement a réservé une place sur ce conseil pour les employeurs. Comment expliquer un tel choix, sinon qu’on veuille mettre l’école et l’éducation au service des entreprises ! », dénonce Marjolaine Côté, vice-présidente à la Fédération des employées et employés de services publics de la CSN (FEESP-CSN).
De plus, le projet de loi prévoit une inquiétante concentration de pouvoirs entre les mains du ministre.
« Tout cela n’augure rien de bon, particulièrement de la part d’un ministre qui multiplie les coupes dans l’enseignement », conclut Véronique De Sève.
La CSN poursuit l’analyse de ce volumineux projet de loi et réclame d’ores et déjà la tenue d’une commission parlementaire générale sur ce sujet.