Leurs porte-parole syndicaux ont rappelé que leur régime de retraite est en bonne santé financière et que le climat de négociation est bon. Conséquemment, ils ont affirmé que l’approche ’’mur-à-mur’’ du projet de loi 3 n’a pas sa place à Sept-Îles et ne vient que mettre du sable dans l’engrenage.
« Nous sommes persuadés que la négociation, ça fonctionne. La Ville nous a demandé d’aider à diminuer les coûts du régime de retraite. Les cols blancs et les cols bleus se sont donc pleinement investis pour trouver des solutions en négociation. Mais l’arrivée du projet de loi 3 compromet cette négociation. Il nous oblige être sur nos gardes », a déploré Pascal Langlois au nom des cols bleus et des cols blancs.
« Avec ce projet de loi, le gouvernement du Québec veut briser rétroactivement des ententes passées et ne tient pas compte de la rémunération globale des employés. Pourtant, le régime de retraite des employés de la Ville de Sept-Îles est en bonne santé financière. Pourquoi imposer une loi ’’mur-à-mur’’ pour tous les régimes de retraite, même ceux en excellente santé ? On demande à nos élus d’y réfléchir sérieusement avant d’appuyer la position de l’Union des municipalités du Québec », a ajouté Pascal Langlois.
Le syndicat des employés cols blancs de la Ville de Sept-Îles, section locale 1930 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), représente environ 70 employés. Quant au syndicat des cols bleus (SCFP 2589), il en représente aussi quelque 70.