« La Grande cassure se concrétisera de différentes façons dans les villes au Québec, selon ce que les syndicats décideront. Cela pourrait notamment passer par le boycott complet ou partiel des comités de travail ou encore par l’application stricte des conventions collectives ou de la loi sur la santé et sécurité au travail », a expliqué le président de la Fédération des employé-es de services publics (FEESP-CSN), Denis Marcoux. Avec le projet de loi 3, il est illusoire de penser que les relations employeurs-travailleurs resteront au beau fixe, a-t-il ajouté.
Grèves légales
Pour l’occasion, les cols bleus et cols blancs de Sainte-Thérèse et de Mirabel ainsi que les cols bleus de Gatineau participaient à un débrayage légal. Des actions de visibilité et des rassemblements se produisaient dans les autres villes. Ils se sont déroulés dans le calme.
« Ça ne passe pas »
« Le projet de loi 3 n’est qu’un instrument mis au service des villes pour leur permettre d’augmenter leurs revenus sur le dos des travailleuses et des travailleurs. Le gouvernement doit faire marche arrière et renoncer à sa décision de s’en prendre délibérément à tous les travailleurs du Québec, aux aînés, aux femmes, aux jeunes par un appauvrissement généralisé », a aussi commenté Denis Marcoux.
« Aujourd’hui, les gens ont décidé de se réunir pour exprimer une fois de plus leur indignation face au projet de loi 3. Ils sont aussi là pour résister aux agressions envers les travailleurs de la part de ce gouvernement », a finalement conclu Denis Marcoux.