« Avec le projet de loi 10 déposé aujourd’hui, le gouvernement répond à une décision de la Cour suprême de mai 2018 qui avait statué que le mode d’évaluation du maintien de l’équité salariale était discriminatoire, souligne Caroline Senneville, vice-présidente de la CSN. Nous saluons le fait que, dorénavant, les ajustements salariaux seront rétroactifs au moment où un événement aurait engendré une injustice dans la structure salariale, et non pas seulement au moment où l’évaluation du maintien est faite, comme c’était le cas jusqu’à maintenant. Nous pensons néanmoins que les correctifs auraient dû être apportés sous forme d’ajustement salarial plutôt qu’en montants forfaitaires, tel que le propose le ministre. »
La mise en place d’un processus de participation des salariés à la suite de l’exercice de maintien est un pas dans la bonne direction, estime la centrale syndicale. « Il aurait toutefois été préférable que les salariés puissent participer pleinement à tout le processus de maintien », d’ajouter Caroline Senneville.
Un message, un commentaire ?