Ces montants étaient destinés à favoriser l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre dans certains postes clés du secteur public comme les ouvriers spécialisés, les psychologues et certaines catégories de personnel en CHSLD et travaillant avec une clientèle ayant des troubles graves du comportement.
L’annonce du Conseil du trésor de prolonger les primes pour toute la durée des négociations constitue un geste responsable aux yeux de la présidente de la centrale, Sonia Ethier. « Dans le contexte des négociations du secteur public où l’on doit gérer chaque jour les conséquences d’une pénurie de main-d’œuvre importante en éducation, en santé et en enseignement supérieur, la décision de la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, est un pas dans la bonne direction. Avec la deuxième vague de la COVID-19 qui débute, ne pas ajouter une couche de précarité financière à des milliers de travailleuses et de travailleurs était le geste responsable à poser. Cette page étant tournée dans l’intérêt de toutes les parties, nous espérons que les négociations permettront de nous attaquer à des problèmes de fonds », mentionne Sonia Ethier, présidente de la CSQ.
En conclusion, la CSQ estime qu’il est déplorable que pour la seconde fois en six mois, le gouvernement ait menacé de mettre fin à ces primes et qu’il ait encore attendu à minuit moins une pour finalement annoncer leur maintien. La centrale rappelle que ces primes devaient initialement prendre fin le 30 mars 2020 et qu’elle avait dû multiplier les représentations afin qu’elles soient reconduites pour la durée des négociations. Finalement, le gouvernement avait accepté de les reconduire seulement pour une période de six mois, et ce, le jour de leur échéance. Au cours des dernières semaines, les fédérations de la CSQ ont dû de nouveau se mobiliser afin de réclamer leur maintien. Bien que la décision prise aujourd’hui soit saluée, il apparaît néanmoins essentiel que le Conseil du trésor franchisse un pas plus significatif en améliorant ces primes dans les prochains contrats de travail à conclure, tel que les fédérations de la CSQ le réclament, afin de ne pas aggraver les problèmes de pénurie de personnel.
Un message, un commentaire ?