« Mais tout cela devra se faire dans la perspective de renforcer la participation des citoyennes et des citoyens à la vie démocratique. Les priorités solidaires visent d’abord et avant tout à améliorer la qualité de vie des Montréalaises et des Montréalais », ajoute la co-porte-parole de Québec solidaire.
Accompagnée à cette l’occasion par ses collègues montréalais-es aux élections 2014, Françoise David a présenté aujourd’hui les engagements de son parti pour la démocratie, le transport en commun, la lutte à l’itinérance, le logement, la culture et la qualité de vie à Montréal.
Des investissements majeurs pour Montréal
Manon Massé, candidate dans Sainte-Marie-Saint-Jacques, cite en exemple l’engagement de son parti à investir 5 milliards $ en cinq ans pour améliorer et développer les infrastructures de transport en commun à Montréal. Si elle est élue, elle s’engage aussi à défendre une hausse substantielle du financement de la Société de transport de Montréal dans l’objectif spécifique de diminuer les tarifs, en commençant par le prix du titre de transport mensuel.
Son collègue Alexandre Leduc, candidat dans Hochelaga-Maisonneuve, ajoute : « Nous sommes les seuls à proposer un investissement massif pour la réalisation écologique de 22 500 nouveaux logements sociaux à Montréal et à montrer une réelle volonté de contrer la spéculation immobilière et foncière qui a pour effet de gonfler artificiellement les prix des terrains, des maisons et des loyers à Montréal. »
Penser Montréal autrement
Alexandre Leduc rêve d’une métropole où il fait bon vivre. « Il faut penser Montréal autrement. Il faut par exemple abandonner toute volonté de transformer la rue Notre-Dame en autoroute urbaine et en faire plutôt un véritable boulevard urbain qui favorisera le transport en commun et le transport actif et améliorera l’accès au fleuve et la qualité de vie des populations avoisinantes. »
Pour Manon Massé, il faut aussi appuyer la ville et ses arrondissements pour contrer les îlots de chaleur, par exemple en soutenant financièrement le recouvrement de l’autoroute Ville-Marie et de l’ensemble de la tranchée qui coupe le centre-ville en deux. « De cette manière, nous favoriserons l’aménagement d’espaces publics et verts tout en améliorant l’accès au Vieux-Montréal », conclut-elle.