Déjà il y quatre ans, le syndicat appelait à un urgent besoin d’établir une stratégie tangible quant aux besoins organisationnels et matériels des entreprises de l’aérospatiale en adoptant une politique à cet égard. On privilégiait à l’époque quatre axes d’intervention :
– une gestion des matières premières qui assurent au Québec d’être un chef de file ;
– des subventions gouvernementales qui garantissent les emplois dans la production ;
le maintien de l’expertise de notre main d’œuvre québécoise ;
– un maillage régional entre les industries.
Le texte complet de la politique d’Unifor peut être consulté ici.
Pour le directeur adjoint Sylvain Martin, responsable du secteur de l’aérospatial « il faut que les subventions ne profitent pas qu’au secteur de la recherche et développement et qu’on exporte ensuite la production ailleurs. C’est pourquoi on demande des garanties afin que l’aide serve à maintenir le travail de production en sol québécois. Il faudrait aussi que davantage de liens soient développés entre nos industries par exemple entre le secteur de l’aluminium et l’aéronautique ».
Le syndicat Unifor est l’un des plus grands syndicats du secteur alors qu’il représente plusieurs milliers de membres chez Pratt & Withney, Bombardier, CAE, CMC Électronique, Héroux Devtek, etc.