« En gros, nous sommes satisfaits que la ministre mette sur pied ces tables de travail, avec une période de négociation et une autre de conciliation. Nous allons y participer activement, mais le fait de confier à un tiers le pouvoir de trancher compromet le principe fondamental de la liberté de négociation », a déclaré Denis Bolduc, secrétaire général du SCFP-Québec.
Le SCFP questionne aussi un autre aspect de ce plan. La ministre du Travail a imposé certaines balises sur la façon dont les travaux vont se dérouler. Une de ces notions est celle du partage égal du risque. « Qu’est ce que ça veut dire pour les nombreuses ententes déjà signées ? Par exemple, chez les cols bleus de la Ville de Montréal où le partage est de 45\55. Il faut toujours garder en tête que chaque régime de retraite est unique. On ne veut pas de solution mur à mur. C’est à la table de négociation que les questions de partage de risque sont discutées en prenant en considération les différents aspects de la structure d’un régime de retraite », a spécifié Marc Ranger, directeur adjoint du SCFP-Québec
Le SCFP a fait de l’enjeu des régimes de retraite sa préoccupation première depuis près de deux ans.