« On peut reprocher beaucoup de choses à Rachel Notley, mais pas l’énergie qu’elle met à défendre les intérêts économiques de sa province. Bien que l’Alberta et le Québec soient aux antipodes en ce qui a trait au pétrole, j’aimerais que Philippe Couillard s’en inspire et défende avec autant de conviction les choix des gens d’ici. Les Québécoises et les Québécois ont bien compris qu’ils et elles ne profiteraient pas du pipeline Énergie Est et n’en veulent pas ! Il est temps que M. Couillard le comprenne et le dise clairement à Justin Trudeau », affirme Manon Massé.
Encore hier, la première ministre de l’Alberta a eu l’occasion de s’adresser au cabinet fédéral pour tenter de convaincre les ministres des bienfaits potentiels pour l’économie de sa province de voir les projets de pipeline se concrétiser.
« Ce qui est bon pour l’économie de l’Alberta ne l’est cependant pas pour le Québec. Philippe Couillard ne peut pas rester inerte alors que d’autres provinces manœuvrent pour faire passer leurs intérêts au détriment de ceux du Québec. C’est bien beau croire naïvement au fédéralisme collaboratif, mais quand le Québec se fait damer le pion par l’Alberta, le premier ministre québécois a la responsabilité de réagir. Philippe Couillard a le devoir de défendre auprès de son homologue fédéral la volonté populaire de la majorité des Québécois », croit Mme Massé, rappelant que plusieurs sondages ont démontré la vive opposition de la population québécoise à la construction du pipeline Énergie Est.