photo et article tiré de NPA 29
Selon le gouvernement, 180 hectares de littoral et plus de 700 hectares de zone maritime l’ont été. La nappe de pétrole a été poussée par les courants jusqu’à 140 km au nord de la raffinerie, entraînant la mort de milliers d’oiseaux et de poissons, et le chômage pour des centaines de pêcheurs.
Repsol rejette la responsabilité de l’accident sur la forte houle déclenchée par l’éruption volcanique des îles Tonga et le tsunami qui a frappé le Pacifique. Le groupe pétrolier dénonce aussi les autorités maritimes péruviennes qui, selon lui, n’avaient pas émis d’alerte.
Vendredi 28 janvier, la justice péruvienne n’en a pas moins interdit à quatre responsables de Repsol Pérou, dont son président, de sortir du pays pendant 18 mois, le temps d’enquêter sur les causes de cette marée noire.
Ce président sera-t-il condamné pour « pollution de l’environnement aggravée » ? Jusqu’à présent, ce sont toujours les populations qui ont payé les conséquences des marées noires, bien plus que les compagnies qui les ont causées par leur négligence.
02 Février 2022
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Note :
Repsol est une grosse boite espagnole qui règne sur le continent
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