Le coup de sonde réalisé auprès de 1099 intervenantes du réseau du 15 au 17 octobre révèle également que 69% des salariées ont songé à quitter leur emploi en raison de leur épuisement au cours des trois dernières années. « Ce n’est certainement pas avec une prime pour le travail de 40 heures et plus que l’on va régler ce problème ! C’est pourtant ce que le gouvernement s’entête à offrir aux intervenantes en CPE dans sa dernière offre à la table de négociation », déplore la présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
Parmi les principales causes identifiées par les intervenantes pour la surcharge de travail, notons entre autres la multitude de tâches et le manque de temps pour les effectuer (78%), les enfants ayant des besoins particuliers (65%) et la pénurie de main-d’œuvre qui empêche la prise de journées de récupération (60%).
Négociations qui achoppent
La FIPEQ-CSQ attend impatiemment une importante journée de négociation le 4 novembre pour recevoir un retour sur les solutions qu’elle amène avec sa contre-proposition déposée le 24 octobre dernier. « La dernière offre de Québec risque d’accentuer l’exode de notre réseau, notamment chez les éducatrices spécialisées qui se retrouvent moins bien payées que du personnel sans qualification. On voit clairement dans nos sondages que le personnel éducateur demande plus d’éducatrices spécialisées, plus d’agentes en soutien pédagogique et technique, plus de préposées, bref plus d’aide pour accompagner les enfants ayant des besoins particuliers et pour supporter leurs tâches au quotidien », termine Mme Grenon.
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