La CSD, avec l’Association démocratique des ressources à l’adulte du Québec (ADRAQ-CSD) et l’Association démocratique des ressources à l’enfance du Québec (ADREQ-CSD), a déposé en 2018 un recours visant à faire déclarer inconstitutionnelles certaines dispositions de la loi R-24 encadrant le droit de grève.
« On dénonce l’injustice subie par les familles d’accueil à l’enfance et responsables de résidences d’accueil à l’adulte. La loi nous dit qu’on a le droit de faire la grève, mais dans la réalité ce n’est pas le cas. Comment pouvons-nous croire, par exemple, qu’une famille d’accueil puisse faire la grève ? Où va-t-on mettre les enfants qui sont placés ? C’est un droit de grève qui est purement théorique. Nous ce qu’on demande, c’est le droit à l’arbitrage, comme c’est le cas par exemple pour les policiers ou les pompiers », résume Paul Côté, conseiller syndical à la CSD.
La Cour supérieure entendra la cause de la CSD, à laquelle se sont, par la suite, jointes d’autres associations représentant des ressources de type familial et intermédiaires (RI-RTF), du 1er au 5 novembre.
Un message, un commentaire ?