« Les services traditionnellement prodigués par les médecins et bientôt offerts par les pharmaciens devraient être assurés par un régime public d’assurance quand ces services sont médicalement requis. Que ce soit par l’assurance maladie ou l’assurance médicaments, c’est ce principe qui doit s’appliquer peu importe quel professionnel prodigue l’acte médical », a déclaré Amir Khadir en marge de sa participation aux activités de la Fête acadienne à Bonaventure, en Gaspésie
Le Dr Khadir estime que le ministre de la Santé serait mieux avisé de retarder l’implantation des nouvelles mesures que de la faire en mettant sur pied un système à deux vitesses. « De toute évidence, à écouter ses récentes déclarations, le projet est mal attaché et gagnerait à retourner à la table à dessin », juge-t-il.
Pour un régime d’assurance médicaments public et universel
Le député de Mercier rappelle que son parti, à l’instar de l’Union des consommateurs et de plus de 200 organismes, propose l’instauration d’un régime d’assurance médicaments public et universel pour remplacer le système mixte actuel. Québec solidaire soutient qu’un tel système serait non seulement moins cher pour les personnes assurées, mais qu’il réglerait le genre d’incohérence à laquelle nous assistons aujourd’hui.
« La problématique actuelle pose la question du financement des soins et il est nécessaire d’y répondre. En plus du programme d’assurance médicament universel, nous proposons l’instauration de Pharma-Québec pour mieux gérer l’achat de nos médicaments. Des économies entre 700 millions et 1,3 milliard demeurent possibles. Bref, avec un peu d’audace, le gouvernement actuel a en main tous les outils pour financer les mesures requises pour améliorer l’accès aux soins de santé », conclut M. Khadir.