À travers cette démarche, la FIQ entend toutefois défendre de grands principes qui lui sont chers :
– le financement du système de santé doit être public et reposer sur des sources de revenu progressives et non régressives, comme l’est actuellement la taxe santé ;
– le financement des soins et des services ainsi que la gestion de ces derniers doivent être réalisés dans une approche respectueuse de la complexité des activités dispensées par le réseau dans une perspective de long terme et globale ;
– la prestation des soins et des services de santé doit se faire en dehors de toute logique de profit afin d’éviter un glissement vers le privé à but lucratif, ce qui mettrait en péril l’accès universel aux soins et services de santé ;
La négociation des conventions collectives des secteurs public et parapublic à venir doit tenir compte du fait que les soins et les services de santé offerts à la population sont indissociables des conditions d’exercice et de travail des professionnelles en soins qui composent le réseau.
Lors de la dernière négociation de la FIQ en 2010, le Dr Gaétan Barrette avait appuyé certaines revendications des professionnelles en soins, ce qui augure bien pour une bonne collaboration dans le respect de ces principes.
Face à tous ces défis qui attendent les Québécoises et les Québécois, la Fédération espère pouvoir travailler, en collaboration avec les ministres nouvellement nommés, à la mise en place de solutions qui sortent du cadre de la vision et de la gestion traditionnelle du réseau pour protéger les acquis de notre système de santé.