« Nos membres dans la fonction publique québécoise sont en colère contre cette iniquité générée par le gouvernement de la CAQ. Le personnel ouvrier, technicien et de bureau pour ne nommer que ceux-là méritent la même reconnaissance que celles et ceux qui nous gouvernent, c’est une question d’équité. Nos demandes à la table de négociation sont raisonnables : des conditions salariales équitables qui tiennent compte du marché de l’emploi et de l’inflation », indique Patrick Audy, vice-président au SFPQ.
Rappelons qu’une pétition de plus de 12 000 signatures réunies en une seule semaine de surcroît, réclamant des augmentations salariales équitables pour les travailleuses et travailleurs du secteur public a été déposée en juin à l’Assemblée nationale et que le gouvernement n’y a toujours pas donné suite. Au cours des derniers mois, le SFPQ a proposé au gouvernement caquiste des solutions pour permettre d’améliorer les conditions de travail de ses membres afin d’endiguer les problèmes de pénurie de main-d’œuvre qui minent les services à la population.
« En refusant encore et toujours de reconnaître la nécessité de valoriser les emplois de la fonction publique, ce gouvernement nous démontre qu’il est déconnecté de la réalité du marché du travail. Les citoyens doivent commencer à se demander si la CAQ sera en mesure de maintenir les services à la population offerts par le gouvernement du Québec », questionne monsieur Audy.
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